Je suis toujours en danger de mort dans cette affaire criminelle d'État. |
Ce piège est tendu par des policiers d'un département différent de celui de la victime. (Ceci présuppose donc une communication entre les policiers de ces départements différents.)
Ces précisions viennent en complément de la page : Un piège en 2014, étendu à plusieurs autres innocents
Le principe est de provoquer des violences sur une personne (qui sera la future victime du piège) pour obtenir d'elle qu'elle porte plainte. Lorsque ce sera fait, des policiers qui étaient présents mais cachés le jour des violences témoigneront qu'il ne s'est rien passé (il s'agira donc d'un faux témoignage) et la personne sera envoyée en prison pour « dénonciation de faits imaginaires » (alors que les faits étaient bien réels) ou directement internée en hôpital psychiatrique.
Ce piège m'a été tendu en 2014 mais j'ai réussi à en réchapper.
Détails du piège
Une violence contre une personne ou des biens
Le type de violences importe peu : dans mon cas, ma porte a été défoncée par un homme qui a fait quelques pas dans mon couloir avant de ressortir. Il n'a rien volé, il ne m'a pas pas frappé alors que j'étais face à lui, à quelques mètres. À part défoncer ma porte, il n'y avait rien d'autre, il est ressorti dans la rue.
Pour d'autres personnes, victimes de ce piège, il est possible que les violences soient constituées de coups : au lieu de rentrer chez la personne par effraction, elle peut être physiquement agressée, mais sans laisser trop de traces, par exemple de simples gifles. Il ne s'agit que d'un exemple, l'essentiel ne se situe pas à ce niveau.
Un signe distinctif possible
L'agresseur peut revêtir un signe reconnaissable spécial pour que la victime se sente plus facilement à l'aise pour le décrire. Dans mon cas, l'homme qui est rentré chez moi, au mois de mars, portait une écharpe rouge et noir du club de football de Nice, alors que dans mon département nous sommes supporters de l'Olympique de Marseille, blanc et bleu clair. Et effectivement, j'avais moi-même plus tard fourni ce détail de l'écharpe (alors qu'à l'époque je n'avais pas eu une pleine conscience du piège). Pour synthétiser : ce détail vestimentaire « rassure » la personne agressée qui pense qu'avec sa description, on reconnaîtra plus facilement l'agresseur.
En réalité, c'est l'inverse qui va se produire, contre la victime : quand elle va commencer à raconter son histoire, on la mettra plus facilement en doute. Pour reprendre mon exemple, si j'avais dit que l'homme portait une écharpe de Marseille, on m'aurait cru plus facilement plutôt que lorsque je raconte qu'il avait une écharpe de Nice, puisqu'il n'y avait pas de raison objective à ce que des Niçois viennent à Istres. Le récit peut donc commencer à être mis en cause par ce simple détail. Mais l'essentiel n'est toujours pas là.
Devant des policiers « en planque »
L'agression, contre des biens ou des personnes, doit avoir lieu devant des policiers ou des gendarmes, qui ont dû se mettre préalablement en planque, et qui normalement ne doivent pas se faire repérer.
J'ouvre une parenthèse : je fais exception à cette règle, et je reconnais que j'ai eu beaucoup de chance. À l'époque, en 2014, je pratiquais un peu l'hypnose et la reconnaissance de micro-expressions faciales (à une bien moindre échelle, un mélange entre les séries Lie to me et Mentalist). J'étais complètement sous le choc quand je suis sorti dans la rue, et j'agissais par réflexes, presque inconsciemment. Je ne sais pas si j'ai perçu des traits du visage de l'homme dans la voiture devant chez moi, comme une satisfaction dissimulée chez lui, mais j'ai alors eu l'intuition de regarder sa plaque d'immatriculation, et là, je me suis aperçu qu'il s'agissait d'un véhicule à plaque administrative, c'est-à-dire une voiture banalisée de policiers, de douaniers ou de gendarmes, qui étaient en planque devant chez moi.
Ces policiers étaient au nombre de deux (dans mon cas un homme et une femme), soit numériquement supérieurs à moi.
Des témoignages contradictoires
Ainsi, si à l'avenir nos déclarations devaient se contredire devant un juge, celui-ci aurait à trancher entre la parole de deux policiers contre une seule personne qui se dit victime. Ils gagnent sur le nombre.
Mais ils vont gagner aussi car ce sont des personnes assermentées. Là encore, ma parole, ou la parole des autres victimes du piège ne pèsera rien.
Car, et nous commençons à rentrer dans les détails du piège, il y a eu une contradiction entre les faits et les déclarations des agents.
[Article en cours de rédaction]