Je suis toujours en danger de mort dans cette affaire criminelle d'État. |
[Sommaire]
<< 5 - Piège : on défonce ma porte puis la police tente de m'envoyer chez un psychiatre
>> 7 - Deux juges inventent que je suis allé en psychiatrie
Fin 2014, quand la policière m'a convoqué par deux fois chez le psychiatre, et que je ne me suis pas rendu aux convocations, je savais qu'ils viendraient me chercher de force.
J'ai donc fui en région parisienne, d'où j'ai exercé des recours devant le tribunal administratif et le Conseil d'État. Une fois que le risque qu'ils m'attrapent a été annulé, je suis redescendu vivre chez moi à Istres.
Les faux documents transmis par le procureur Kiriakidès
En 2017, j'obtiens du procureur de la République d'Aix-en-Provence la confirmation qu'ils abandonnent toute idée de m'envoyer chez un psychiatre.
Mais dès la deuxième page du dossier qu'il m'envoie (sur environ 200 pages) figure un document d'un procureur adjoint, Olivier Poulet, lequel me fait passer pour l'auteur de crimes ou délits, alors que j'en suis victime et ensuite classe mes plaintes au motif que je serais « pénalement irresponsable ».
Je précise ce que signifie cette notion pour celles et ceux qui ne connaissent pas bien tous les subtilités du droit : dans la très grande majorité des cas, les criminels et les délinquants sont condamnés parce qu'ils sont reconnus coupables de certains faits. Il est possible qu'ils aillent en prison. Mais si le crime a été commis par un « fou », celui-ci est déclaré pénalement irresponsable et il échappe à la prison (en revanche, il est quasi-systématiquement envoyé en asile).
Ce qu'a fait ce procureur adjoint a donc été d'une part me faire passer pour le coupable et non la victime (c'est extrêmement grave que des procureurs inversent les rôles !), et ensuite me faire passer pour fou.
Voilà neuf ans qu'a eu lieu l'affaire du faux rapt, et l'acharnement de plusieurs personnes du parquet à mon encontre ne cesse de croître. C'est tout bonnement incroyable.
Les faux PV d'enquête établis par la policière Viciana et le proc' adjoint Poulet
Parmi tous ces documents figure le détail de ce qui s'est passé. Le lendemain de ma fuite en région parisienne, c'est-à-dire après les deux convocations auxquelles je ne m'étais pas rendu, ces policiers et magistrats ont abandonné l'idée de m'attraper de force et m'envoyer dans un asile. Et pour cause, j'ai quitté la région !
Alors le procureur adjoint Olivier Poulet va donner l'instruction à la brigadière Céline Viciana d'écrire que j'ai subi une expertise psychiatrique qui m'a déclaré « paranoïaque ». Je maintiens que je n'ai jamais rencontré ce psychiatre, que tout ce qu'ils écrivent est inventé.
Je vais même découvrir que dans ce procès verbal figure le nom d'un autre magistrat, Marion Menot, qui aurait donné son accord pour mon expertise. Sauf que je me suis renseigné sur cette personne, prétendue être procureur au tribunal de grande instance d'Aix... eh bien elle n'existait pas en tant que telle ! Il y avait une Marion Menot en 2014, mais elle n'était pas procureur mais juge, et pas au tribunal d'Aix mais à celui de Marseille… C'est une invention. Au moment où le procureur Kiriakidès m'écrit, cette femme a obtenu une promotion… sur l'île de La Réunion, sous les tropiques. J'ouvre une parenthèse : je pense qu'elle a eu son poste grâce à des magouilles, mais c'est une autre histoire.
Les raisons cachées pour me faire passer pour fou
En France, en théorie, on ne peut pas envoyer les gens, surtout les innocents comme moi, dans un asile sans raison. Pour limiter les abus, car on sait qu'il y a toujours des abus, la procédure prévoit que toute personne passe devant deux psychiatres de deux établissements différents avant d'être internée d'office.
Or, en écrivant qu'un psychiatre m'a déjà déclaré comme malade mental (même si je n'ai jamais vu ce psychiatre, mais ça, ils ne l'écrivent pas de le dossier), alors la prochaine fois, ils pourront directement m'envoyer dans un hôpital psychiatrique sans expertise préalable.
Pourquoi le mot du procureur Kiriakidès semblerait me rassurer ? Pour « m'endormir », car il est limpide que tous ces magistrats qui ont accès à mon dossier poursuivent le même but, illégal, qui est de me contraindre au silence en m'envoyant en prison ou en asile. Il ne pensait peut-être pas que je connaissais les subtilités en matière de droit, relatives aux différents classements des plaintes.
Pour aller plus loin...
<< 5 - Une policière me menace de prison, moi, victime
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