Je suis toujours en danger de mort dans cette affaire criminelle d'État. |
Bernardini s'est greffé dans l'affaire de ma porte défoncée en 2014 et ma convocation devant le psychiatre en fin de la même année. J'insiste pour dire que, pour une fois, il n'est pas à l'origine de la fracturation de mon domicile, qui relève d'une affaire de l'État, et non pas d'une affaire locale.
Francois Bernardini maire d'Istres et le système judiciaire local
Pour les chanceux qui ne connaissent pas encore le personnage. je dirais que Bernardini est à la gauche ce que Balkani est à la droite : un homme qui magouille énormément mais qui semble très protégé dans la mesure où il doit certainement « arroser » très large autour de lui. (D'un avis qui n'engage que moi, si Balkani est tombe récemment, c'est parce que le parti de Macron est déjà plein d'argent avec les milliardaires qui le soutiennent – l’opération judiciaire de lâchage de Balkani a permis de couper une partie des vivres à la droite pour les municipales.)
Bernardini a été condamné dès le début des années 2000 pour des affaires de détournement de biens publics. Il a écope de 5 ans d'inéligibilité avant de revenir en politique.
Franchement, que croyez vous de ce personnage : quand il réapparaît en 2008 lui qui avait pris l'habitude d'accumuler les millions, il décide alors de faire son mea culpa et de travailler pour ses concitoyens pour seulement les 3,000 euros par mois mensuels ? Arrêtons les blagues et arrêtons de jouer les naïfs, que nous ne sommes pas ! Cet homme, quand il revient en politique, c'est pour voler encore plus d'argent, en prenant les précautions, cette fois, de beaucoup plus arroser les juges et les procureurs de la région. Il s'est rangé dans un système qui existait bien avant lui : celui de juges qui demandent à être corrompus pour fermer les yeux.
L'affaire de la pinède
Bernardini tire de l'argent essentiellement de travaux : sous-évaluation lors d'appel d'offres par des « sociétés amies » pour remporter des marches, puis travaux supplémentaires sur-factures, Au début des années 2010, il venait de réaliser un très gros projet : le complexe immobilier Bardin. Il avait fait raser le stade de foot qui appartenait à la ville, pour revendre les terrains à des promoteurs immobiliers. Il prévoit de renouveler son opération en rasant cette fois un collège de la ville, le collège Alain-Savary, et ses environs, qui incluent un espace boisé protégé, la pinède du CEC-Conservatoire de musique.
Les faits qui vont suivre se sont déroulés après que je me sois fait défoncer la porte devant des policiers niçois qui n avaient rien vu. Pour cela, j'insiste à dire que Bernardini n'est pas à l'origine de mon affaire (par contre, il s'est ensuite greffé dessus).
En juin 2014, alors que je me promène dans cette pinède, j'aperçois plusieurs arbres qui ont été marqués d'un point orange pour être abattus. Tout en écrivant au maire, je contacte le responsable local d'EELV avec lequel nous réalisons une vidéo ensuite postée sur Youtube pour alerter les Istréens. Le maire va rentrer dans une colère folle.
Il mentira devant les médias en prétendant qu’il ne s'agit que d'une poignée d'arbres attenant au collège, alors qu'en réalité leur nombre dépasse les 200 sur 10,000 m2 (enjeu de 2 à 3 millions d'euros au prix du mètre carré constructible).
Je retire la vidéo réalisée conjointement puis en poste une nouvelle, actualisée. Le feuilleton continue tout l’été. Le maire ne décolère pas. Lors d'un conseil municipal tardif, à 22 h, le 25 septembre 2014, Bernardini sans me nommer directement. annonce avoir porté plainte contre les blogueurs et les gens qui publient sur internet dans une affaire dérivée (« le petit cochon »).
Le lendemain matin, dès 8 h. une policière, Céline Viciana, me téléphone pour me convoquer dans un premier temps au commissariat. C'est elle qui, ensuite, me convoquera devant un psychiatre et qui réalisera de faux procès verbaux d’enquête en racontant, ce qui est mensonger puisque je ne me suis jamais rendu devant ce psychiatre, qu'on m'aurait trouvé dans des délires paranoïaques.
Les suites judiciaires
Dès le début de l'affaire, et avant mème que Bernardini se fâche tout seul lors de conseils municipaux, j'avais respecté les procédures administratives : lettre au maire. puis saisine du TA.
L'affaire est montée en 2015 jusque devant le Conseil d’État, où j'ai gagné.
Je suis certain qu'en réalité le maire avait participé conjointement à ma tentative d'internement fin 2014. La déclaration du maire à 22 h en conseil municipal a été immédiatement suivie le lendemain matin dès 8 h d'un appel de la policière Viciana me convoquant. Ce n'est pas une coïncidence !
Si Bernardini avait réussi à m'envoyer en asile, alors la procédure devant le Conseil d’État aurait été stoppée. C'était ce que recherchait le maire qui avait un dossier judiciaire extrêmement bancal.
>> Lien vers la décision du Conseil d'État sur Légifrance (la décision est anonymisés, B.A = Lionel Aubert), décision n°386195 du 27 mai 2015.
Le maire garde une rancune
Au lieu de faire profil bas, le maire va à nouveau faire une déclaration en conseil municipal, à laquelle j'ai répondu par une vidéo dans la foulée (octobre 2015).
Cette déclaration n'est pas anodine : je ne suis pas quelqu'un connu à Istres, et de même, pas beaucoup de personnes n'écoutent les conseils municipaux (une centaine de personnes « à tout casser », peut-être 200 maximum ?). J'interprète cette déclaration comme un signe qui montre que le maire n'a pas digéré d'avoir perdu sur ce coup. C'est uniquement de l'orgueil de sa part. Or, ce tempérament rancunier indique que le maire est capable, quelques années plus tard, de continuer à faire un mauvais coup.
Lorsque la police va m'arrêter en 2019, c'est toujours avec la policière Céline Viciana à la base, qui porte plainte contre moi : la même qui, dans la foulée de la plainte du maire en 2014 tentait de m'envoyer en asile.
Deux éléments de plus relatifs à Bernardini :
- Dans un livre écrit par un ancien policier d'Istres (Le Souffle des mots, éd. Édilivres), le maire est présenté comme ayant des contacts très poussés au sein de la police istréenne.
- Lorsque le maire et la mairie font l'objet d'enquêtes depuis 2014, voire de garde à vue pour Bernardini, pour d'éventuels détournements de fonds publics, les enquêteurs ont recours aux services de la gendarmerie pour éviter qu'il y ait des fuites via le commissariat de police avec qui il est en lien.
Je pense clairement que Bernardini est impliqué, de près ou de loin, dans les différentes tentatives de m'arrêter pour m'envoyer en hôpital psychiatrique (2014, 2019-2020). Quelques jours avant la date de mon procès truqué, j'ai pris la décision de mentionner son nom dans l'ouvrage que j'avais écrit où je racontais tout ce qui m'arrivait (Thriller autobiographique).
Nouvelle demande de préservation d'enregistrements
Le 13 janvier 2021, alors que je suis à l'étranger, je suis indirectement informé qu'un groupe de plusieurs hommes sont venus à ma porte faire un tapage dans la rue et sur les volets. Si ce n'était que du tapage, ce ne serait pas grave. mais après leur passage, la serrure de ma porte d'entrée ne fonctionnait plus et restait ouverte. Il est possible que ces hommes aient essayé de pénétrer chez moi. J'ai alors demandé par courrier au maire la conservation des enregistrements vidéos de la rue. Le mode opératoire ressemble énormément à ce qui s'était passé en 2014.
Pour ne pas que ma demande finisse à la poubelle et que le parquet et la police m'accusent encore d'inventer des histoires, je n'ai pas trouvé d'autre choix que de rappeler à M. Bernardini sont implication dans l'affaire, dans une longue lettre assez détaillée de 16 pages. Cette lettre est en lecture libre.