Je suis toujours en danger de mort dans cette affaire criminelle d'État. |
Ce piège qui va m'être tendu l'a été à de nombreuses personnes bien avant moi. Ces innocents ont été enfermés dans des asiles ou en prison. Il s'agit d'un scandale d'État qui dépasse mon seul cas particulier.
Contexte personnel
Après une affaire foirée par un colonel de gendarmerie avec extorsion de fonds à l'étranger en 2008, une policière m'a convoqué pour menacer de prison en 2012, moi victime, si je persistais à demander réparation.
Elle a dit agir sur instruction du parquet d'Aix-en-Provence. Ses menaces étaient explicites à mon encontre : j'aurais entre 6 mois et 5 ans de prison pour dénonciation calomnieuse ou de faits imaginaires. On n'arrête pas une victime en la menaçant de prison : après avoir un peu ralenti, j'ai quand même continué.
Le 11 mai 2014, des policiers d'un autre département me tendaient un piège. Ce piège était téléguidé par un homme au sein du ministère de la Justice, Olivier Rabot.
Détails du piège
Le dimanche 11 mai 2014 dans l'après-midi, alors que je suis seul chez moi, un homme défonce ma porte, fait quelques pas dans mon hall. Je suis face à lui à quelques mètres, puis il ressort dans la rue où il rejoint un groupe de 3 personnes. Je sors également.
La voiture banalisée à plaque administrative
Lorsque je sors dans la rue derrière la personne qui vient de fracturer ma porte, j'aperçois pile devant chez moi une voiture garée, avec un homme côté passager et une femme au volant.
Je ne sais pas quel réflexe m'a poussé, mais j'ai regardé la plaque d'immatriculation, et là, surprise, c'était une de ces anciennes plaques administratives composées d'une série de chiffres qui se terminaient par la lettre A. Ces véhicules ont, depuis, disparu, au profit de plaques totalement neutres ; aujourd'hui on ne peut plus deviner qu'il s'agit de policiers en planque. Mais à l'époque, ces plaques d'immatriculation n'étaient pas discrètes…
On me fracture ma porte sans raison, et dans le même temps des policiers sont en planque devant cette même porte. Pardonnez mon étonnement…
« Il ne s'est rien passé… »
Ça tombe bien : ces policiers ont vu l'homme qui est rentré de force chez moi, et il se trouve à 50 ou 100 m, et peut être arrêté par ces policiers en civil.
À peine je commence à leur adresser la parole à propos de leur fonction, que l'homme me coupe la parole et me dit :
« Monsieur, il ne s'est rien passé, ce n'est pas ce que vous croyez… »
Mais je ne crois rien sur le moment ! Je suis en train de dire qu'on a fracturé ma porte et le policier me raconte qu'il n'y a rien eu. Il mentait !
Condamnation pour plainte imaginaire
Je rentre chez moi, il n'y avait rien à obtenir de ces 2 agents en planque. Pire, la menace proférée par la policière deux ans plus tôt prend forme : « Vous serez condamné pour dénonciation de faits imaginaires » m'avait-elle promis si je continuais.
La suite était facile à deviner : les policiers attendaient que je porte plainte contre X pour l'effraction de mon domicile, et ils auraient répété les mêmes paroles : « Il ne s'est rien passé, M. Aubert invente. »
Ma parole contre ces deux agents assermenté n'aurait pas pesé bien lourd et j'aurais été condamné à une peine de prison pour dénonciation de faits imaginaires (ou pire encore, envoyé en hôpital psychiatrique, on va le voir).
Les enregistrements de vidéo-surveillance effacés
Mon domicile est dans l'axe d'une caméra de vidéo-surveillance. Pour une fois, ça tombe bien. Je vais demander à la DGPN à Paris (et non pas au commissariat d'Istres qui trempe dans le piège) la préservation des enregistrements de vidéo-surveillance précisément entre 15 h 30 et 16 h ce jour-là.
Croyez-vous, vous qui lisez cette page, que si j'inventais ces faits, je demanderais la sauvegarde de tels enregistrements ? Bien sûr que non ! Je certifie que tout ce qui s'est passé ce jour-là est vrai.
… et une convocation devant un psychiatre
Les enregistrements de vidéo-surveillance sont effacés et 4 mois plus tard, je suis convoqué par une nouvelle policière d'Istres, mais chez un psychiatre cette fois !
Je n'ai pas besoin de passer devant un psychiatre pour savoir si oui ou non un homme a défoncé ma porte quelques mois plus tôt. Là encore le piège tendu par les policiers à mon encontre est grossier : je me doute que le psychiatre est complice des policiers et n'attend que ma visite chez lui pour me déclarer fou et me faire interner. Donc je ne vais ni à cette première convocation, ni à la suivante qu'on me fera parvenir.
Je fuis en région parisienne, car je sais que si je restais à Istres, ils viendraient me chercher de force pour m'interner. À Paris, je saisis le tribunal administratif pour faire annuler le risque à mon encontre, puis je redescends vivre chez moi dans le Sud.
Retour sur l'élément troublant d'une plaque qui n'existait plus
Je me suis renseigné depuis : ces plaques d'immatriculation « administratives » n'existaient plus, ou du moins ne devaient plus exister.
En 2008, Sarkozy avait fait publier un décret en vue de leur totale suppression sous 5 ans, soit jusqu'au 31 décembre 2013.
Or, j'affirme que le véhicule devant chez moi avait une telle plaque en mai 2014. Les policiers, eux qui vous verbalisent quand vos papiers ne sont pas à jour, avaient donc conservé une ancienne plaque pas discrète, pour se mettre en planque devant chez moi, alors qu'ils auraient tout bonnement pu utiliser un véhicule à plaque totalement anodine (et ainsi je n'aurais jamais pu deviner qu'il s'agissait de policiers).
Mais non, ils ont préféré n'être pas discrets, et en plus dans l'illégalité. Étrange, non ? Ce n'est pas fini.
Le département « D », Alpes-Maritimes
Ce véhicule était plus précisément immatriculé « 06 D » au commencement de la plaque (avant la série de chiffres et la lettre A).
Ce « 06 D » signifie que le véhicule venait des Alpes-Maritimes (06, préfecture Nice, à 3 heures de route des Bouches-du-Rhône, département non adjacent – là encore c'est étrange).
Et surtout la lettre « D », contrairement à d'autres véhicules similaires qui avaient la lettre « N », restreignait ses conducteurs à rester dans leur département (D) et non pas de se déplacer sur tout le territoire national (comme ça aurait été le cas avec les véhicules immatriculés N).
Je récapitule : un véhicule de police stationnait devant chez moi lorsque je me fais défoncer la porte, avec une plaque d'immatriculation qui n'était plus censée exister depuis 6 mois, et qui lui interdisait de sortir de son propre département. Ils étaient doublement en infraction.
L'ordre de mission
Il existait une exception aux véhicules immatriculés avec un D : celui de posséder un ordre de mission établi préalablement. Alors, avec cette condition, ils avaient le droit de se rendre dans un autre département.
Nouveau récapitulatif : des policiers niçois décident d'utiliser un véhicule pas discret (plaque administrative) dans un département qui n'est pas le leur, à 3 heures de route, et vont perdre du temps à établir un ordre de mission alors qu'ils pourraient s'en dispenser s'ils prenaient un véhicule classique… Moi, ça me choque, et je ne crois absolument pas au hasard.
L'ordre de mission et le tribunal
Le piège tendu à mon encontre était évident, je reviens en arrière : on me fracture la porte devant des policiers en planque qui assurent qu'il ne s'est rien passé. Ils attendent que je porte plainte contre X pour réitérer leurs paroles devant un juge, selon lesquelles il ne se serait rien passé.
Et là, en plus, ils auraient présenté un ordre de mission qui prouvait leur présence sur les lieux (ce qui n'aurait pas été possible s'ils avaient utilisé un véhicule totalement banalisé).
Le piège était vraiment bien rodé. Le juge m'aurait condamné avec certitude.
Il ne faut pas croire que ce piège n'a été tendu qu'à moi. À la fin 2013, quand les policiers ont décidé de ne pas changer les plaques d'immatriculation, ils ne me connaissaient pas. Ils ne savaient pas qu'ils auraient à me piéger 6 mois plus tard. En réalité, ils continuaient à piéger des innocents, qui tous tombaient les uns après les autres dans des départements voisins : Bouches-du-Rhône, Var, Alpes-de-Haute-Provence…
Le chef de la police au ministère de la Justice
Reste la question de la coordination des affaires, du « donneur d'ordre ». Les procureurs locaux, d'Aix-en-Provence, m'avaient fait menacer par une policière locale elle aussi. Pouvons-nous imaginer que ces procureurs d'Aix soient machiavéliques au point d'appeler différents départements alentour, et même au delà, pour chercher s'il leur reste un véhicule avec les anciennes plaques ? Non ! Bien sûr que non, ce n'est pas crédible comme hypothèse.
Qui peut donc centraliser de telles données (connaître l'existence de ce véhicule censé ne plus exister) ? Paris. Le ministère de l'Intérieur ? Peut-être, mais ça ne serait pas très futé de la part de ce ministère de laisser en circulation de tels véhicules.
Il existe un autre ministère qui va piéger les innocents comme moi : le ministère de la Justice !
Au sein de ce ministère, la Justice, se trouve la Direction des affaires criminelles et des grâces (DACG – vous remarquerez au passage que tout est prévu pour gracier les « copains » criminels qui se font condamner). Et au sein de ce service se trouve le « bureau du chef de la police judiciaire ».
Nous pouvons maintenant facilement imaginer le coup de fil de cet homme, depuis Paris, à des policiers ripoux niçois : « Je suis un des chefs de la police, à Paris. J'ai besoin que vous tendiez le piège habituel contre M. Aubert, à Istres. »
L'homme qui m'a tendu le piège est Olivier Rabot. Il est depuis devenu procureur adjoint à Lyon. Une pourriture qui doit terminer derrière les barreaux, aussi longtemps que ceux qu'il a fait condamner par le passé.
La privation arbitraire de liberté, que ce soit en prison ou dans un hôpital psychiatrique, est punie de 30 ans de réclusion criminelle (art. 432-4 du Code pénal).
La suite : poursuivre mon élimination
J'ai signalé sur différents sites web cette histoire :
J'affirme avec force que des innocents sont en ce moment en train de pourrir derrière des barreaux ou dans des asiles. Il faut les en sortir !
Tous ces gens que je dénonce, car il n'y a pas qu'Olivier Rabot, mais toute une série de complices, ne pouvaient accepter d'être ainsi démasqués. Ils ont alors « mis le paquet » depuis 2015 pour me réduire au silence, pour me faire passer pour fou ou me faire condamner.
Ainsi, en 2017 et 2018 deux juges différents vont écrire que j'ai fait l'objet d'une expertise psychiatrique, et même que j'ai été hospitalisé d'office. C'est une invention des juges ! Je n'ai jamais mis les pieds dans un hôpital psyhicatrique !
Ce n'était pas suffisant. Alors, ils vont monter un nouveau piège, en 2019-2020, en complicité avec des services d'« affaires spéciales » à Marseille et de nouveaux faux documents d'un psychiatre à mon encontre. Ils ont fait leur maximum pour me réduire à néant.
Par chance j'ai réussi à leur échapper, mais ce n'est pas fini. Je suis toujours en danger.