Sylvie Bovo

Par lionel, 2 septembre, 2020

Sylvie Bovo est une policière du commissariat d'Istres qui a bêtement accepté, sur instructions du parquet d'Aix-en-Provence, de me menacer de prison, alors qu'elle savait que j'étais victime. Puis, l'affaire est partie en vrille.

 

La rançon versée en 2008 et la tentative d'étouffement du parquet

Avant l'intervention de la policière Sylvie Bovo en 2012, l'affaire de la rançon versée en 2008 n'était traitée que par le parquet d'Aix-en-Provence. En 2008, j'avais adressé directement ma plainte auprès du procureur d'Aix et en début d'année 2012, c'était toujours au parquet Aix que j'avais envoyé des éléments supplémentaires.

Je rappelle le contexte : en 2012, je découvre que l'enlèvement aurait pu être une histoire inventée par ma femme à l'époque pour soutirer de l'argent à des membres de ma famille. Je me mets à chercher d'autres éléments qui étayeraient cette hypothèse, et je les envoie au procureur de la République. À l'époque, je ne savais pas que le parquet avait eu pour instruction fin 2008 d'étouffer cette affaire et de faire croire qu'elle n'avait jamais eu lieu.

Les gens du parquet d'Aix-en-Provence qui reçoivent mes documents savent qu'ils sont probants et qu'ils peuvent remettre en cause l'attitude du parquet depuis 4 ans dans cette affaire. C'est simple : si ce que j'envoyais n'étaient que des divagations, ils n'y prêteraient pas attention et ça finirait à la corbeille. Or ce n'est pas le cas : les éléments que j'envoie les dérangent et ils décident de m'intimider et de me contraindre au silence.

Ils demandent alors à la police istréenne de me convoquer et de me menacer d'une peine de prison, moi victime, pour que je me taise ! C'est incroyable de voir des victimes être ainsi contraintes au silence mais c'est ainsi.

 

Les menaces de prison de la policière Bovo à mon encontre

La policière Bovo va me convoquer fin août 2012 et d'emblée, dès le début de notre entretien, elle me menace de prison. Elle me dit agir selon les instructions du parquet d'Aix-en-Provence qui ordonne que je n'envoie plus aucun élément dans l'affaire de la rançon payée.

La policière complète ses menaces en me disant que si je n'obtempérais pas, je serai condamné entre 6 mois et 5 ans de prison pour dénonciation calomnieuse ou de faits imaginaires. (Aujourd'hui, en 2020, quand j'écris ces lignes, c'est exactement le plan qu'a suivi le parquet d'Aix avec la complicité de policiers istréens : m'accuser de dénonciation calomnieuse pour me faire condamner jusqu'à 5 ans de prison !)

Nous parlons bien de l'affaire de la rançon dont le parquet ne veut pas entendre parler. Toutefois, la technique de la police et du parquet est de faire diversion, de ne pas montrer par écrit le vrai motif de leur enquête. Ainsi, ils vont faire semblant d'enquêter sur d'autres faits. Pourtant, je certifie qu'à l'oral la policière Bovo m'a menacé uniquement pour l'affaire de 2008. Ce qui va suivre n'est qu'un faux prétexte.

 

Le PV d'audition non signé

La policière m'interroge alors sur mes relations avec ma femme, car j'ai demandé le divorce, ce que ma femme refuse, et je pourrais être victime d'autres faits dans ce cadre privé. Je réponds correctement aux questions de la policière. Elle tape son PV d'audition puis me le tend pour que je le signe. Mais en le lisant, je m'aperçois que ça ne correspond pas à mes déclarations, qu'il est biaisé, et je demande des corrections.

Je vous rappelle, pour vous qui lisez cette page, que je suis à l'époque interrogé en tant que victime. C'est très important de garder ça à l'esprit, car l'audition d'une victime, qui détaille les actes qu'elle subit ou qu'elle a subis est différente d'une audition de l'auteur d'une infraction, qui lui va essayer de cacher ses actes.

Qu'un policier puisse un peu déformer, pourquoi pas, l'audition d'un présumé coupable, pourrait éventuellement se concevoir pour faire apparaître la vérité. En revanche, un policier, et ici c'est le cas de l'agent Bovo, qui refuse d'écrire ce que lui dit la victime, alors là, nous tombons sur une tentative de dissimulation de faits de la part de la police, et c'est grave.

Je demande à la policière de modifier son PV, ce qu'elle refuse. Je refuse alors de le signer. Mme Bovo me déclare alors qu'elle fera figurer le PV tel quel, sans ma signature, dans le dossier.

Cette action va constituer ce qu'on appelle un « faux intellectuel » : un vrai document (le PV signé uniquement par la policière mais pas par moi) qui fait croire de fausses choses, des paroles que je n'ai jamais dites. Le faux constitue normalement pour nous tous un simple délit. En revanche, lorsqu'il est émis par un agent dans un document officiel, alors ça devient, par exception, un document « criminel ». (On appelle « criminel », en droit, ce qui est puni par une peine de 15 ans ou plus de réclusion.)

En 2012, je vais être sous le choc de la menace de prison prononcée par la policière à mon encontre, et je ne vais plus beaucoup agir (c'était le but qu'elle recherchait). Ce n'est que l'année suivante que je vais me résoudre à porter plainte contre elle pour ce « faux ».

 

Un faux pas de la policière

Je reprends le récit de ce jour-là : je suis toujours au commissariat, je viens d'être menacé d'une peine de prison et la policière est en train de verser au dossier un document avec des paroles que je n'ai pas prononcées. Je suis sous le choc, mais il n'y a pas que moi. La policière ne s'attendait vraisemblablement pas non plus à mon refus de signer.

La policière est elle aussi un peu chamboulée par cette histoire et, comme beaucoup de personnes déstabilisées, elle va alors commettre une erreur.

Furieuse contre moi, elle prend l'initiative de convoquer mon épouse pour une confrontation immédiate. Mme Bovo pense m'embêter ainsi. Lors de cette confrontation, elle va tourner en ridicule mes allégations. Mais le point essentiel n'est pas là.

Sylvie Bovo avait reçu l'instruction d'étouffer discrètement l'affaire du faux rapt. Elle savait qu'il y a avait eu une extorsion et elle avait reçu l'ordre de le dissimuler.

Or, en convoquant par surprise ma femme à ce sujet (et sans en référer à sa hiérarchie, la convocation s'est faite devant moi par téléphone), elle va faire verser au dossier de 2008 (un dossier que le parquet voulait garder clos) une nouvelle pièce qui n'est pas des moindres : une confrontation établie par une policière. Même si sur certains points je vais continuer de râler, je vais être bien content de signer une telle déposition.

 

Le contenu sommaire des questions et réponses

L'agent Bovo va demander à mon épouse si sa fille a été enlevée et si une rançon a été versée. Mon épouse répondra affirmativement.

Or, le parquet avait classé sans suite fin 2008 ma plainte au motif qu'il n'y avait rien eu et qu'il n'y avait pas de raison d'enquêter. Et là, contre toute attente, on a une policière qui soutient, aidée par mon épouse, qu'un rapt d'enfant a bel et bien eu lieu et qu'une rançon a été versée. Ce qui est allégué par la policière Bovo et par mon épouse relève d'un crime : le kidnapping d'enfant, et en France, lorsqu'il y a un crime, il y a obligatoirement une enquête (alors que dans cette affaire, le parquet et le gouvernement font des pieds et des mains pour qu'il n'y en ait pas).

La policière tentera de tourner en ridicule mes réponses en me demandant « M. Aubert, pensez-vous que votre épouse a fait enlever sa fille ? ». Bien sûr que non, elle était en France au moment des faits. Je disais juste que, selon moi, l'enlèvement n'a jamais eu lieu, seule la rançon a été versée.

Je signe ce document : je ne suis pas sûr que le parquet d'Aix apprécie cette initiative de Mme Bovo. Eux qui voulaient étouffer l'affaire en toute discrétion, ils se retrouvent avec un document de plus qui indique noir sur blanc qu'un rapt d'enfant et un versement de rançon ont été commis.

 

La troisième version fantaisiste du parquet

Avant cette audition, le parquet soutenait qu'il n'y avait rien. Mais ils se retrouvent alors contraints d'inventer une nouvelle version suite à la déposition obtenue par la policière : le kidnapping a eu lieu, orchestré par mon épouse et des amis à elle, mais, étrangeté sortie de l'esprit tordu d'un procureur, j'aurais été au courant du rapt et j'aurais payé en connaissance de cause.

invention jacqueline camail

Cette version est celle qui sera avancée par une prétendue experte, Jacqueline Camail, mandatée par un juge d'Aix auprès de notre famille dans l'année qui suit. Je persiste à dire que tout ceci est faux, et qu'en tout état de cause, si un enlèvement d'enfant a lieu, qu'une enquête est obligatoire, peu importe qui est l'auteur de l'enlèvement, famille ou pas.

Tout ceci ne sont que des inventions de petits procureurs ou policiers pour fausser des affaires criminelles. Ces gens-là, soit disant représentants de l'ordre public, sont indignes du métier qu'ils représentent et, à mon avis, devraient rapidement être démis de leurs fonctions.

 

L'instruction de ma plainte contre Bovo par une de ses collègues

J'ai porté plainte en 2013 pour la création d'un « faux intellectuel » de la part de l'agent Bovo. J'ai aussi demandé en 2014 à cette policière le nom de la personne qui lui avait donné l'ordre illégal de me menacer de prison. Elle ne m'a jamais répondu.

L'enquête suite au dépôt de ma plainte a été confiée par le parquet d'Aix-en-Provence, non pas à l'IGPN ou à d'autres policiers ou gendarmes du secteur, mais à une autre policière du même commissariat, Céline Viciana. Nous sommes en plein dans le sketch de Coluche, qui, il a plus de 40 ans, se moquait des gens qui portaient plainte dans le même commissariat que celui des policiers mis en cause. À Istres et à Aix, les choses n'ont pas évolué.

Cette même policière, Viciana, va carrément tenter de m'envoyer en hôpital psychiatrique, y compris elle aussi en faisant des faux documents.

La brigadière Viciana, suivant les instructions du parquet, va classer ma plainte en 2014.

 

La suite des faux documents établis à mon encontre

J'ai publié les faux documents de la policière Viciana en les annotant. Ça ne lui a pas plu. Elle en serait tombée malade, avec 3 jours d'ITT et a porté plainte contre moi. J'ai été arrêté, placé en garde à vue et à nouveau ils ont tenté de m'interner, avec d'autres nouveaux magistrats et policiers venus à la rescousse.

Lors de ma déposition, en septembre 2019, je mentionnais que le faux commis par la policière Bovo était prescrit, c'est-à-dire que la date limite pour pouvoir la poursuivre était dépassée, volontairement de ma part. En d'autres termes j'avais décidé de ne pas aller plus loin contre la policière Bovo.

Bovo, prescription volontairement dépassée

Un an plus tard, je suis en fuite dans un pays tiers, j'ai été obligé de tout quitter en France, ma famille, mes enfants, poursuivi par des policiers et des magistrats que je qualifie de voyous dans une procédure faussée. Je dois constater que lorsqu'on laisse ces faussaires tranquilles, et Sylvie Bovo fait partie de ces faussaires, alors, vicieux, ils attendent un moment où l'on est susceptible de baisser légèrement l'attention pour nous tomber dessus.

Voilà 7 ans que j'avais laissé la policière Bovo tranquille, je ne la mentionnais pas sur la Toile, plus rien de ma part. Même dans mon livre Thriller autobiographique avec une version rééditée en janvier 2020, je laissais son nom anonymisé. C'était une erreur que je commettais. Les criminels, et peu importe qu'ils soient civils, policiers, magistrats, etc, tous ces criminels doivent être poursuivis.

En réfléchissant, j'avais porté plainte pour un « simple faux » contre Mme Bovo, et les faits seraient alors prescrits. Mais en réalité, le faux est aggravé à cause de sa fonction de policière et de la nature du document porté au dossier. Les faits ne sont pas prescrits et elle fera partie des criminels contre lesquels je porterai plainte dès que ça sera possible.