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Justine Vérani est une policière marseillaise, brigadière-cheffe d'un « bureau des affaires spécialisées » qu'on ne retrouve pas dans les organigrammes de la sécurité publique des Bouches-du-Rhône (DDSP). Elle est simple policière et a exécuté l'ordre de fausser mon affaire pour m'envoyer en psychiatrie. Elle a participé à mon arrestation et a suivi ma garde à vue sur deux jours.
La plainte faussée de la policière Viciana
Sous la direction du parquet d'Aix-en-Provence, la policière d'Istres Céline Viciana qui avait déjà essayé en 2014 de m'envoyer chez un psychiatre, mais sans succès, va réitérer en 2019 en se faisant passer pour une victime (alors que c'est l'inverse, elle est l'auteur de crimes et délits).
Le commissariat de Martigues, sous l'impulsion de son commandant Corinne Gentet, va déposer une plainte fantaisiste à mon encontre.
Les écrits de Justine Vérani
Cette policière ouvre mon dossier le 3 juin 2019. D'emblée, dès la première page, elle écrit que je n'aurais pas toutes mes facultés mentales : le but de ces gens-là, police et parquet, je le rappelle, est de m'envoyer dans un hôpital psychiatrique.
Elle a certainement dû faire des études de médecine ou de psychologie avant de rentrer dans la police.
Le 11 septembre 2019, elle va retranscrire les paroles de mes vidéos, en les déformant. Il ne va pas s'agir de modifier des feuilles entières mais uniquement de quelques points pour chaque page.
La policière commence par sélectionner une vidéo qu'elle choisit (non chronologique), intitulée « Certains policiers peuvent-ils avoir créé de fausses plaintes suite à une demande du Premier ministre ? ».
>> Téléchargement du PV contesté de la retranscription des vidéos (PDF)
>> Lien vers mes vidéos Youtube
Sous-brigadier d'Istres
Au milieu de cette vidéo, dès la première page, elle va écrire une phrase incroyable :
La phrase « tels articles du Code de procédure pénale, sous brigadier d'Istres et ils avisent mon ex-épouse » ne veut rien dire : que vient faire le mot « sous-brigadier » au milieu de cette phrase ? Le but est de me faire passer pour quelqu'un qui délire, qui ne sait pas ce qu'il dit. Que s'est-il passé en réalité ?
J'ai montré une feuille devant la caméra et j'ai fait la lecture de quelques indications. Mais mon action a été passée sous silence. Une retranscription honnête aurait dû être :
- « […] Une convocation pour une audition libre ». M. Aubert montre un document devant la caméra. Il pointe le haut de la feuille et prononce : « Tels articles du Code de procédure pénale ». Il pointe ensuite avec son doigt la signature en bas de page et prononce : « Sous-brigadier d'Istres ». Puis il continue ses explications : « Et ils avisent mon ex-épouse chez moi. Ça fait longtemps, ça fait plus de deux ans qu'elle n'habite plus ici. »
Une retranscription honnête de la vidéo change considérablement le sens de la phrase. Mme Vérani, en commettant de telles fautes, poursuivait l'idée de ridiculiser mes propos.
Le MIL au commissariat d'Istres
En seconde page, je cite un passage du livre Le Souffle des mots d'un ancien policier de la BAC d'Istres qui dénonce des actions de policiers « en parallèle » de demandes légales. Selon l'auteur, ces policiers appartiennent au groupuscule « Mouvement initiative et liberté » (MIL) qui, s'il n'est pas connu par vous lecteur, est bien connu par les policiers. C'est un mouvement actif au sein de la police, apparenté à une certaine extrémité de la droite bien qu'ils se disent gaullistes.
Lorsque Mme Vérani va modifier le nom de cette faction en faisant croire que je parle de mouvements initiatique au sein de la police, c'est là encore pour tourner les propos en ridicule :
L'histoire de ce policier de la BAC est très intéressante, lorsqu'il dénonce le MIL au sein du commissariat d'Istres. Lorsque l'on se renseigne, on s'aperçoit que ces policiers pourraient être à l'origine d'une trentaine de coups de feu tirés contre la mosquée d'Istres en 2010 dans une affaire de propagande anti-burqa. Le Figaro s'était même fendu à l'époque d'un article. Je maintiens que la présence de tels policiers à Istres, protégés par le maire Bernardini dans l'affaire des coups de feu contre la mosquée par exemple, est problématique.
Lorsque je lis cet extrait du livre, on apprend que ces mêmes policiers « détruisent des preuves, mettent de l'ADN sur le lieu d'un meurtre ou d'un cambriolage », etc. Mais au lieu de reprendre le sujet de ma lecture, la policière préfère faire croire qu'il s'agit d'un « mouvement initiatique ». Elle effectuait petit à petit quelques pas pour m'emmener en psychiatrie.
L'inconnu Balsin remplace le ministre Valls
En troisième page du PV de retranscription, on continue avec des textes surprenants. Dans la vidéo, réalisée en 2015-2016, je cite le nom du Premier ministre : il s'agit de Valls. Son nom est d'ailleurs dans le titre d'une autre de mes vidéos. Mais là encore, il faudra que l'enquêtrice Vérani déforme mes paroles, pour faire croire à un prétendu délire de ma part avec l'invention du nom d'un ministre fictif, M. Balsin :
D'autres modifications surprenantes
Les petites modifications par touches vont se succéder. elle va également retranscrire mes bégaiements et mes hésitations avec de nombreux « euh ». Les retranscriptions professionnelles de discours, par exemple lors de reportages ou avec des outils automatiques tels que ceux mis en place par Youtube corrigent d'eux-même ces tics de langage. Pas madame Vérani.
Le but n'est pas de relever toutes les bizarreries commises par cette enquêtrice : nous avons compris que la policière Vérani était en train de fausser la retranscription de mes vidéos pour me faire passer pour un malade mental.
La dernière page est quand même pas mal, je la cite :
À la fin des vidéos, on demande souvent aux personnes qui regardent soit de s'abonner à la chaîne, soit de cliquer sur le pouce bleu qui signifie qu'on aime la vidéo, ou encore de partager.
La policière Vérani va transformer le mot « pouce bleu » en « blouse bleue », peut-être en référence à la tenue vestimentaire des agents hospitaliers. Ce procès verbal d'enquête dressé par l'OPJ avait pour but de me discréditer. C'est un document à charge contre moi, avec des modifications conséquentes laissant penser que j'aurais des troubles mentaux.
Poursuite de la rédaction de faux documents avec un psychiatre
[Ce paragraphe est issu en partie de la page : lionelaubert.info/niv1/rapport-fausse-psychiatre-fabre]
Justine Vérani va m'interroger lors de ma garde à vue prolongée les 18 et 19 septembre 2019. Je ne la connaissais pas, et lors de nos échanges, elle m'apparaissait honnête, correcte et compréhensive qu'il n'y avait pas de charge crédible à mon encontre. Elle disait simplement suivre les instructions du parquet, et je la croyais. En réalité, depuis que j'ai obtenu la copie de certains de ces documents, je m'aperçois qu'elle me bernait. Son but n'était pas d'obtenir contre moi une condamnation pénale, mais de monter un dossier avec des éléments déformés pour, quelques mois plus tard, m'interner.
En tout cas, lors de mon audition je réponds clairement que je n'ai rien de particulier contre la policière Céline Viciana (hormis qu'elle doive répondre de ses actes passés, mais sans animosité de ma part à son encontre) :
Ensuite, quand on m'interroge sur les journées d'ITT de la policière, je lui souhaite un bon rétablissement (aujourd'hui avec le recul, je sais que ses jours d'ITT étaient exagérés, c'est inventé, mais le jour de ma garde à vue, les policiers m'étaient tombés dessus par surprise et je ne savais pas ce qui m'arrivait).
Enfin, quand on on demande les raisons de mes publications, j'explique que le fait de les publier me permet de me protéger : si je dois être arrêté (prison ou asile), c'est grâce à ces publications que mes proches pourront me faire sortir de là.
[Lien vers le PDF, 12 pages, relatant cette audition illégale]
Le psychiatre et la policière vont fausser les faits
Trois à quatre heures après mon entretien et mes déclarations reproduites ci-dessus, la policière marseillaise, Justine Vérani (je précise le nom pour suivre plus facilement les faits), va se mettre « de mèche » avec le psychiatre pour fausser les faits et me faire interner, malgré mon innocence.
Après m'être rapproché de l'officier de police requérant et avoir pris connaissance des faits le mettant en cause, il m'est permis l'hypothèse suivante
Le psychiatre commence par le mot d'« hypothèse » mais il va très vite passer à des affirmations à partir de ce que lui racontera la policière Verani, sans aucune forme de prudence de sa part, va faire croire que je m'en prends à cette première policière, Viciana (alors que ce n'est pas le cas), celle qui m'a d'abord convoqué en 2014 chez un psychiatre, puis s'est fait mettre en ITT et a porté plainte contre moi. C'est un coup monté :
le fait qu'une personne [la policière Viciana] soit devenue la cible exclusive des propos ou écrits [etc – note : tout cela est faux]
C'est un mensonge : la policière marseillaise Justine Verani transmet au psychiatre de faux éléments, pour obtenir une fausse ordonnance de soins à mon encontre (en réalité, j'insiste, ils visent tous les deux une hospitalisation de force).
On aboutit à un écrit délirant du psychiatre qui va demander à mon encontre une injonction de soins couplée à un signalement auprès de l'hôpital psychiatrique de Martigues :
Et voilà, le tour était joué entre le psychiatre Gilbert Fabre et l'OPJ Justine Vérani : ils commençaient à monter un dossier à charge à mon encontre, pour ensuite le transmettre à l'hôpital psychiatrique de Martigues qui disposait d'un autre rapport m'accablant. Cet autre rapport avait été monté en partie par ma sœur avec un avocat véreux et le bâtonnier : mon internement arbitraire était lancé.