Le faux intellectuel

Je suis toujours en danger de mort dans cette affaire criminelle d'État.
J'offre une récompense de 100 000 euros à la personne ou aux personnes qui me permettront de m'en sortir.
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Par lionel, 31 mars, 2020

Non, nous n'allons pas parler ici de Bernard-Henri Lévy ou d'autres personnalités qui apparaissent à la télévision ou sur d'autres médias.

Un « faux intellectuel » se situe, en matière de droit pénal, à l'opposé d'un « faux matériel » : ce second terme est le plus connu, il consiste à fabriquer, faussement, quelque chose qui a l'apparence d'être vrai, tandis que le premier est un vrai document, dans lequel on porte des mentions intentionnellement erronées, en vue de tromper.

Exemples de faux

 Faux intellectuelFaux matériel
Un faux tableau de peintre X
Un vrai contrat de travail pour couvrir un emploi fictifX 
Un contrat de travail modifié pour obtenir un prêt bancaire X
Une carte d'identité trafiquée X
Une imitation de signature X
Un « vrai-faux passeport » (affaire Pasqua, vrai passeport mais avec un faux nom)X 
Altération de faits dans un procès verbal de policeX 

À noter que pour qu'il y ait un faux il doit obligatoirement y avoir une intention de le produire, ce qui exclut tous les cas de simples erreurs.

 

La répression des faux

Au-delà de l'expression populaire « faux et usage de faux », le droit français a pris soin, au fil des jurisprudences, de détailler le caractère des faux.

L'article 441-1 du Code pénal définit ce qui constitue un faux. Les articles suivants, de 441- à 441-8 précisent la notion de faux.

Tous les faux constituent un délit, c'est-à-dire qu'ils sont jugés par un tribunal correctionnel, à l'exception des faux commis dans les écritures publiques et par des personnes dépositaires de l'autorité publique (article 441-4, 2e alinéa), qui élèvent l'infraction au rang de crime, avec une jugement devant une cour d'assises.